Comme beaucoup, nous sommes arrivés au Marin, le grand port de plaisance du sud de La Martinique où nous avons croisé le chemin d’équipages très sympathiques : à bord de l’Ange de Milon, on rangeait tout après la course Lanzarote-Les Grenadines en 12 jours sur un bateau spartiate où les 6 compétiteurs avaient cherché la performance à l’aide de leurs jeux de voiles ; à bord de Numérosis et Tohora, deux familles avaient fait un bout de route ensemble, les uns faisant une boucle dans l’Atlantique et les autres visant de rentrer chez eux en Nouvelle-Zélande : ces deux couples, avec de jeunes enfants, ont osé ce gros break, cette aventure où chacun crée la surprise à son tour ; ils étaient épatants et nous ont rappelé ce temps où nos enfants, petits, formaient une bande de joyeux drilles.
Le Bourg du Marin nous a fourni nos premières saveurs locales : les gâteaux au coco de chez Roberte, place de l’église, le boudin de chez Toto et les fruits et légumes du marché. Mais le couvre-feu qui sévit à 20 heures empêche tout restô ou sortie du soir et donc toute occasion de spectacle ou de préparation de carnaval et oblige à rentrer au bateau comme les « poules » !
Le bateau, heureusement, est une bonne « cabane », un petit endroit chaleureux et familier.
Depuis Le Marin, nous avons fait une escapade terrestre dans le Sud en louant une voiture et, nom d’une pipe, çà grimpe sec dans ce pays ! La côte Est est battue par les vents et protégée par une barrière de corail mais elle est, hélas, souvent envahie par les sargasses qui dégagent des gaz et odeurs pestilentielles. De ci de là, des plantations de canne à sucre et de bananes et une forte densité de population (on est loin des zones vides de la chaîne calédonienne).
Ensuite, depuis le Marin, nous avons longé la côte, avec un mouillage à Ste Anne, puis Ste Luce, Le Diamant et une bouée aux Anses d’Arlet où les fonds marins offrent un beau spectacle. On comprend que beaucoup de navigateurs s’installent ici car la zone combine, le vent, l’eau chaude, des petites anses abritées et les facilités liées au système français. Nous avons dégotté un pied à terre à la marina de la Pointe du bout qui sera notre base en Martinique jusqu’à fin mars (à 3 km du golf des Trois Ilets), qui est reliée à l’aéroport par un tram-bus + une vedette tropicale et qui va nous permettre de rayonner autour de l’île. Ce sera, peut être aussi notre lieu d’hivernage pendant que nous rentrerons en métropole au mois de juin (ici les cyclones obligent à trouver un bon abri).
Notre rythme n’est pas effréné mais il y a toujours un truc à faire et nous faisons un repérage appliqué pour nos futurs visiteurs. La Martinique est une île agréable, les habitants y sont joyeux et accueillants et le ti punch y est une solide tradition.
Coin « faune et flore » A grande Anse, une foule de tortues se promène autour d’autres poissons multicolores et de gorgones ; renseignements pris auprès de notre spécialiste, Kiam, il s’agit de tortues vertes.
Le port du Marin, point de chute des transats.
Plage de Macabou, côte Est.
D'un peu partout, la mer et ..... DU CIEL.
Le Diamant, encore un rocher convoité par les Anglais!
La montagne pelée. Reste à grimper.
Domicile: les Anses d'Arlet.
A côté de chez nous, une petite plage très prisée le dimanche et un golf un peu rustique.
c’est tellement beau La martinique ! quelle chance 😘 profitez bien, mangez bien et buvez bien surtout j’avais beaucoup aime la rando sur la presqu’ile de la Caravelle, celle sur le mont pelée et l’anse couleuvre
prenez soin de vous surtout 😍
Ça m’a l’air très cool votre vie antillaise. Profitez-en bien. Bon farniente. Et toujours des tombereaux de bisous. simone