Pour les fêtes, nous avons posé nos baluchons en terrain ami : A Noël, l’hospitalité de Christian à Terre de Bas, et le bon réseau de ses amis, nous ont fait nous sentir en famille. Fred et Christian ont du faire partie de la génération des petits gars qui adoraient jouer au « mécano » car ils en ont profité pour ouvrir le ventre de divers objets mécaniques avec un enthousiasme partagé et l’aide de l’incontournable allié, le WD40. Chacun ses jouets !
Pour le nouvel an, nous avons été accueillis chez Flo et Gilles à St Barth qui ont mis tout en œuvre pour nous faire découvrir leur île. Avec leur amie, Pat, nous étions sur le quai de Gustavia pour le fameux feu d’artifice sur le port et la baie encombrée d’une flopée de yachts de milliardaires. Saint Barth est une île, au départ sans eau, aux très jolies plages dorées, où Rockefeller décida en 1956 de construire une immense villa. Dans son sillage, les « riches » américains et la « jet set » française s’installèrent en rivalisant à coup de longueur de yachts et de luxueuses villas : l’île et sa fiscalité avantageuse est le lieu de rêve pour ceux qui ont le privilège de se l’offrir. Ce microcosme paisible est pourtant déformé par le nombre de zéros qui s’affiche dans toutes les transactions, la spéculation est aussi un piège pour les natifs de l’île, et le logement pour les travailleurs est un vrai casse-tête. Rien n’est parfait !
A quelques encablures, St Martin, île mixte franco-hollandaise, s’est aussi essayé au tourisme mais on voit vite que les stigmates du cyclone Irma de 2017 demeurent très présents : beaucoup de chantiers et des zones et maisons encore sinistrées prouvent que les pouvoirs publics et les initiatives privées n’ont pas réparé les 2 îles à la même vitesse. L’ambiance est détendue et la population très mélangée, trop au goût de certains qui préfèrent les zones privatisées et les résidences clôturées où les riches se mettent en prison. Nous y avons fait un bon repérage des îlots et mouillages pour en profiter à nouveau quand nos Canadiens viendront en avril.
A Antigua, île anciennement anglaise, les belles plages du littoral ont été concédées à des groupes hôteliers américains qui y ont fait des hôtels, les pieds dans l’eau, ultra sécurisés, sans âme, standardisés. Le reste de l’île est laissé aux bons soins des locaux qui n’ont visiblement pas même les moyens de réparer les routes. Scandaleux et navrant! Nous craignons que les autres îles vierges ne soient du même tonneau et donc une prochaine fois, nous ferons escale à Saba ou St-Kitts et Nevis pour voir… En attendant, nous redescendons vers la Guadeloupe et la Martinique où des amis métropolitains sont en vacances.
Coin des engins flottants : contrairement aux véhicules de la route qui se rangent en standards assez reconnaissables, il y a, sur l’eau, (mis à part les catamarans des charters qui se ressemblent tous car ils ont profité de la même loi de défiscalisation) un nombre incroyable de modèles comme si chacun avait inventé son objet flottant et ce, depuis un bon bout de temps. C’est le moment de réviser le vocabulaire des voiliers : sloop, goélette, ketch, yawl, et d’apprécier toutes les lignes de yachts et autres bateaux à moteur.
Coin du motoriste : l’alternateur est un allié et un esclave du moteur car il tourne grâce à lui et produit de l’énergie qui le nourrit ; cet accessoire ayant rendu l’âme, nous avons eu la chance qu’il soit en stock côté hollandais et nous l’avons remplacé en mettant les mains dans le cambouis et en utilisant la fameuse barre de fer que Guillaume et Eric nous avait convaincus de récupérer au ponton à Pointe à Pitre ( c’est le bras de levier idéal pour vaincre les boulons récalcitrants) .
Coin du coiffeur : Ma coupe de cheveux vient de subir le bon vouloir d’un barbier noir anglophone et quasi muet de St Martin, adepte de la tondeuse ; je savais depuis longtemps que les coiffeurs n’en font qu’à leur tête ! Ca repousse…
Coin de ma hanche : Depuis août dernier, ma hanche droite donne des signaux douloureux m’empêchant toute randonnée. Pour le moment, le diagnostic n’est pas net entre arthrose de hanche et tendinite du psoas : un truc de vieille mécanique à résoudre.
Entre St Barth et St Martin, le concours est ouvert !
Noël à Terre-de-Bas aux Saintes : c'est notre spot préféré, sans nul doute.
A St Barth, entre le mouillage au Colombier, Gustavia,,Casa Jojo et Casa Flo et les plages...
A St Martin, la frontière entre le côté français et hollandais se lit à la hauteur des immeubles.
Engins flottants..... Pour tous les goûts....
Bonne Fête Françoise,
Nous pensons bien à vous bien au chaud.
Ici on se prépare à passer une nuit avec des vents de plus de 50 noeuds.
Bonne soirée
Eliane, Patrice