Retour au continent et escale au Valès

Enchantés de ce premier circuit, nous posons Emilio à quai à Gruissan pour quelques modifications techniques et nous réglons quelques obligations.

Ces 40 jours de promenade ont confirmé que la formule est bonne, c’est évident ; nous avons vérifié qu’elle nous convenait. La prise en main d’Emilio est accomplie et nous sommes d’accord sur l’essentiel : repérer les étoiles, s’émerveiller sur les couleurs de l’eau, bader sans se lasser des cailloux et autres formations de la nature, aller au marché….

A ceux qui se demandent si on s’ennuie, la réponse est « jamais » : des journées ou des nuits de navigation passent sans que ne nous ne débordions d’activité mais l’élément est fort, presqu’envoutant et le vent nous procure de réguliers ajustements de la voilure. A l’arrêt, la Méditerranée nous offre son histoire à chaque port et l’ambiance à quai est très cordiale.

L’absence de post pendant les semaines qui viennent ne voudra pas dire que nous sommes naufragés.

Coin du genre : En bateau, comme ailleurs, les hommes ont, jadis, pris, le commandement et de nombreux objets et appareils sont conçus pour des biceps masculins. C’est donc pour moi, un combat, de faire modifier tout ce que ne peuvent réaliser mes frêles épaules !